- EAN13
- 9782848672977
- ISBN
- 978-2-84867-297-7
- Éditeur
- Presses universitaires de Franche-Comté
- Date de publication
- 28/03/2011
- Collection
- ANNALES LITTERA (n°33)
- Nombre de pages
- 408
- Dimensions
- 14,8 x 2 cm
- Poids
- 520 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 331.8094409
- Fiches UNIMARC
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Besançon ouvrier
Aux origines du mouvement syndical 1862-1914
Autres contributions de Jean Charles
Presses universitaires de Franche-Comté
Annales Littera
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Besançon avant 1914 ? Une ville toute occupée à la fabrication de la montre, marquée par l'éclatement en petits ateliers voués à l'establissage : telle est l'image convenue. Il faut y regarder de plus près. A partir de 1890, croissent en effet de véritables usines, en horlogerie mais surtout dans d'autres branches.
Un syndicalisme original s'y développe, capable d'être l'étai, au tournant du siècle, d'une vigoureuse université populaire. La Suisse lui fournit nombre de ses pratiques et de ses militants - ainsi l'ouvrier horloger Graizely - ; certains traits rappellent également les trade-unions britanniques.
D'où ce paradoxe : alors que, nationalement, le syndicalisme révolutionnaire domine la « Belle époque », il ne s'impose à Besançon que durant trois ans –mais quelles années !-, rapidement submergé par un réformisme étale qui renvoie aux traditions helvétiques mais surtout à un socialisme modeste et divisé, éclipsé voire phagocyté par un radicalisme à forte connotation anticléricale.
« Cette histoire de la fédération ouvrière bisontine est nourrie par une connaissance approfondie de l'histoire longue de tout le mouvement ouvrier. C'est ce qui lui donne à la fois le « piqué » et la « profondeur de champ » qui font les meilleures images. » (Antoine Prost, extrait de la préface).
Un syndicalisme original s'y développe, capable d'être l'étai, au tournant du siècle, d'une vigoureuse université populaire. La Suisse lui fournit nombre de ses pratiques et de ses militants - ainsi l'ouvrier horloger Graizely - ; certains traits rappellent également les trade-unions britanniques.
D'où ce paradoxe : alors que, nationalement, le syndicalisme révolutionnaire domine la « Belle époque », il ne s'impose à Besançon que durant trois ans –mais quelles années !-, rapidement submergé par un réformisme étale qui renvoie aux traditions helvétiques mais surtout à un socialisme modeste et divisé, éclipsé voire phagocyté par un radicalisme à forte connotation anticléricale.
« Cette histoire de la fédération ouvrière bisontine est nourrie par une connaissance approfondie de l'histoire longue de tout le mouvement ouvrier. C'est ce qui lui donne à la fois le « piqué » et la « profondeur de champ » qui font les meilleures images. » (Antoine Prost, extrait de la préface).
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