- EAN13
- 9782707170118
- ISBN
- 978-2-7071-7011-8
- Éditeur
- La Découverte
- Date de publication
- 06/10/2011
- Collection
- La Découverte. Poche (114)
- Nombre de pages
- 364
- Dimensions
- 19 x 12,7 x 2,2 cm
- Poids
- 372 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 579.09
- Fiches UNIMARC
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La découverte par Louis Pasteur des microbes dans les années 1870 fait partie des pages célèbres de l'histoire des sciences, et même de l'histoire de France. Loin des clichés et des mythes qu'elles ont suscités, Bruno Latour en propose dans ce livre une lecture originale. En étudiant le travail de Pasteur et des pastoriens entre 1870 et 1914, il montre comment la bactériologie et la société française se sont transformées ensemble. C'est ainsi l'invention proprement politique d'une science, d'un savant et d'une époque qui se trouve mise en évidence. Pasteur apparaît, dans les détails de son travail sur les microbes, comme un remarquable sociologue et comme un fin politique, puisqu'il parvient à ajouter les microbes au corps social.
Entre l'épistémologie, l'histoire et la sociologie des sciences, ce livre, initialement paru en 1984 (Éditions Métailié), redonne aux grands hommes les forces minuscules qui les font grands et savants. Cet exemple, devenu classique en histoire sociale des sciences, invite à revenir sur la division entre rapports de forces et rapports de raison, entre politique et savoir. C'est l'objet de la seconde partie du livre, qui se présente comme un petit précis de philosophie dans lequel l'auteur se propose de pratiquer, au lieu des réductions qu'impose la division entre science, nature et société, des irréductions. Celles-ci doivent permettre de rendre les sciences et les techniques moins opaques et peut-être moins périlleuses.
Entre l'épistémologie, l'histoire et la sociologie des sciences, ce livre, initialement paru en 1984 (Éditions Métailié), redonne aux grands hommes les forces minuscules qui les font grands et savants. Cet exemple, devenu classique en histoire sociale des sciences, invite à revenir sur la division entre rapports de forces et rapports de raison, entre politique et savoir. C'est l'objet de la seconde partie du livre, qui se présente comme un petit précis de philosophie dans lequel l'auteur se propose de pratiquer, au lieu des réductions qu'impose la division entre science, nature et société, des irréductions. Celles-ci doivent permettre de rendre les sciences et les techniques moins opaques et peut-être moins périlleuses.
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