- EAN13
- 9791037032768
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 13/09/2011
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Édition, introduction et notes de Roger Bruyeron.
Quelle fut la formation intellectuelle de Gustave Courbet ? Contrairement à
une légende tenace – en grande partie entretenue par le peintre lui-même –
Courbet ne fut pas un esprit fruste ou inculte.
Ce dont témoignent ces Cahiers inédits, conservés dans les archives du Musée
national de l’éducation de Mont Saint-Aignan, c’est que Courbet a reçu une
culture classique complète (littérature, langues anciennes, philosophie).
Pendant l’année scolaire 1837-1838, l’élève Courbet a suivi le cours de
Charles Bénard, jeune agrégé de philosophie, disciple de Victor Cousin. Il a
pris des notes et les a complétées après le cours, comme le lui demandait son
professeur. Courbet a ainsi été initié à la philosophie par la pensée
éclectique qui régnait alors. Ces leçons ont permis au peintre aussi bien qu’à
l’homme de comprendre les débats de son temps, et peut-être d’y participer
pleinement.
La publication de ces textes, outre qu’elle enrichit notre perception du
peintre, révèle ce qu’était l’enseignement de la philosophie en classe
terminale au dix-neuvième siècle et montre que l’esprit du programme de 1832
n’est pas très éloigné de celui qui est encore en vigueur aujourd’hui.
Quelle fut la formation intellectuelle de Gustave Courbet ? Contrairement à
une légende tenace – en grande partie entretenue par le peintre lui-même –
Courbet ne fut pas un esprit fruste ou inculte.
Ce dont témoignent ces Cahiers inédits, conservés dans les archives du Musée
national de l’éducation de Mont Saint-Aignan, c’est que Courbet a reçu une
culture classique complète (littérature, langues anciennes, philosophie).
Pendant l’année scolaire 1837-1838, l’élève Courbet a suivi le cours de
Charles Bénard, jeune agrégé de philosophie, disciple de Victor Cousin. Il a
pris des notes et les a complétées après le cours, comme le lui demandait son
professeur. Courbet a ainsi été initié à la philosophie par la pensée
éclectique qui régnait alors. Ces leçons ont permis au peintre aussi bien qu’à
l’homme de comprendre les débats de son temps, et peut-être d’y participer
pleinement.
La publication de ces textes, outre qu’elle enrichit notre perception du
peintre, révèle ce qu’était l’enseignement de la philosophie en classe
terminale au dix-neuvième siècle et montre que l’esprit du programme de 1832
n’est pas très éloigné de celui qui est encore en vigueur aujourd’hui.
S'identifier pour envoyer des commentaires.