- EAN13
- 9782707188502
- ISBN
- 978-2-7071-8850-2
- Éditeur
- La Découverte
- Date de publication
- 06/11/2015
- Collection
- Repères (214)
- Nombre de pages
- 127
- Dimensions
- 19,1 x 12,1 x 1 cm
- Poids
- 120 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Offres
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Ce livre, qui éclaire la principale clé de lecture de l'histoire géopolitique européenne au XIXe siècle, entièrement révisé pour cette nouvelle édition, montre que la nation tire sa force de son imbrication avec d'autres éléments de l'identité : l'histoire, la langue, la religion, voire les inégalités de développement.
La question nationale est la principale clé de lecture de l'histoire géopolitique européenne au XIXe siècle. Proclamée par la Révolution française, l'idée de nation conduit à une confrontation avec les penseurs allemands (Fichte après Herder), qui culmine au sujet de l'appartenance de l'Alsace en 1870. Elle bouleverse la face du continent, simplifiant les cartes (Italie, Allemagne) ou les surchargeant (décombres des empires multinationaux). Longtemps progressiste avec le principe des nationalités, l'idée de nation montre par la suite un visage plus agressif. Tantôt elle sape les fondements de l'État (dans l'Autriche des Habsbourg), tantôt elle le seconde dans sa construction d'une nouvelle citoyenneté. Mais, face à certaines minorités et diasporas, elle est porteuse de sombres promesses, plus tard mises à exécution par la jeune Turquie puis l'Allemagne nazie. Ce livre, entièrement révisé pour cette nouvelle édition, montre que la nation tire sa force de son imbrication avec d'autres éléments de l'identité : l'histoire, la langue, la religion, voire les inégalités de développement.
La question nationale est la principale clé de lecture de l'histoire géopolitique européenne au XIXe siècle. Proclamée par la Révolution française, l'idée de nation conduit à une confrontation avec les penseurs allemands (Fichte après Herder), qui culmine au sujet de l'appartenance de l'Alsace en 1870. Elle bouleverse la face du continent, simplifiant les cartes (Italie, Allemagne) ou les surchargeant (décombres des empires multinationaux). Longtemps progressiste avec le principe des nationalités, l'idée de nation montre par la suite un visage plus agressif. Tantôt elle sape les fondements de l'État (dans l'Autriche des Habsbourg), tantôt elle le seconde dans sa construction d'une nouvelle citoyenneté. Mais, face à certaines minorités et diasporas, elle est porteuse de sombres promesses, plus tard mises à exécution par la jeune Turquie puis l'Allemagne nazie. Ce livre, entièrement révisé pour cette nouvelle édition, montre que la nation tire sa force de son imbrication avec d'autres éléments de l'identité : l'histoire, la langue, la religion, voire les inégalités de développement.
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