Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Pierre Lemaitre

Albin Michel

Conseillé par
14 mai 2013

France, policier

Troisième et dernier opus de la trilogie Verhoeven, (Travail soigné et Alex) c'est à regret que je quitte le commandant du même nom.

Petit, dynamique, il n'a rien à envier à un Hercule Poirot.

Ce dernier volet est mené tambour battant : ça commence par un bracage de bijouterie des plus musclé, puis une "ratonnade" dans les normes, pour se terminer en réglement de comptes.

Sans oublier le seul témoin, l'amoureuse du commandant, qui se fait littéralement "défoncer la tronche" dans les premières pages. (Jean-Christophe Grangé, sort de ce corps !)

Mais rien n'est aussi simple qu'il n'y parait, et une simple recherche d'identité va amener le commandant à se poser des questions sur l'enchaînement des faits et l'identité des protagonistes.

Et puis il y a la mère du commandant, décédée mais omniprésente, qui a légué à son fils un formidable coup de crayon, et une sensibilité d'écorché vif et d'éternel amoureux.

N'oublions pas le second, Louis, toujours tiré à quatre épingles et sachant se montrer discret, trop à mon goût, dans ce troisième volet.

Et le personnage féminin, qui, comme dans Alex, est capable de se relever de ses blessures. Les rôles masculin-féminin s'inter-changeant.

L'image que je retiendrai :

Celle d'Anne, visage tuméfiée et bras en écharpes, fuyant son agresseur la poursuivant jusque dans la maison de la mère du commissaire.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/04/30/26843008.html

Conseillé par
14 mai 2013

espionnage, Etats-Unis, policier

Je ne connaissais pas l'auteure, n'ayant jamais lu "Les oiseaux se cachent pour mourir". (Ah, Ralph de Bricassart....)

Une enquête rondement menée par un inspecteur et ses adjoints, sans oublier sa secrétaire Delia et sa femme Desdemona. Un roman policier honnête dans lequel la vie de la fille et de la femme de Delmonico sont mêmes en jeu, ce qui complique la partie. Sans oublier le magnat hollywoodien et la maison de la femme divorcée à Cap Code. Le tout saupoudré d'une pincée de relaxions sexuelles adultères, "contre-nature" et/ou masochiste.

J'allais oublier que Desdemona fait de très bons petits plats italiens à son mari, et qu'elle est une mère exemplaire pour son fils de 6 mois. Et les disputes et autres cachotteries entre forces de l'ordre et FBI.

Certaines femmes sortent du lot, qui essayent de se frayer un chemin à la tête d'une grande entreprise d'armement.

Vous l'aurez compris, ce roman nous replonge dans l'atmosphère d'une petite ville de l'état de New-York dans les années 50. Seule la guerre froide n'apparait qu'en filigranne.

Mais l'inspecteur Delmonico a l'esprit large qui permet à sa secrétaire de mener l'enquête avec eux.

Tout ce petit monde charmant m'a beaucoup plu et j'ai quitté à regret Holloman.

L'image que je retiendrai :

Celle du premier meurtre d'un étudiant imbuvable, qui plus est maître-chanteur, qui se fait tuer par un piège à loup.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/04/28/26823364.html

Anne-Marie Métailié

Conseillé par
14 mai 2013

Laponie, policier

Dès les premières pages, me voilà plongée dans le Grand Nord Lapon. Et cette région, elle se mérite. D'abord par son vocabulaire, moi qui ne suis pas familière du vidda ni de l'élevage de rennes. Ensuite par l'organisation qu'elle demande : aucun des personnages ne part sans avoir des provisions pour une semaine (même s'ils ne partent que 2 jours).

J'ai aimé l'aspect policier du roman, la recherche du coupable. Moins l'arrière plan, qui ne fait qu'ébaucher le chamanisme et les traditions lapones, à mon goût.

Certes, on y apprend que le sous-sol du Grand Nord regorge de métaux précieux, mais la lutte sami est un peu laissée de côté.

J'aurais aimé pleurer au départ du héros, malheureusement, je m'étais un peu perdue dans les descriptions géographiques.

Au final, un roman qui, même si il a reçu le prix "Quais du polar 2013" n'aura pas su me toucher personnellement.

L'image que je retiendrai :

Celle du tambour sami, si mystérieux, mais qui peut encore être "lu".

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/04/26/26811471.html

Les Presses de la Cité

Conseillé par
30 avril 2013

Giverny, policier

Comme souvent, je m'en apperçois, je commence par lire le second roman de l'auteur. Pour Michel Bussi, je n'ai pas dérogé à la règle en lisant d'abord "Un avion sans elle" que j'avais adoré.

Tout le monde me conseillant vivement de découvrir son premier, je ne peux résister à la tentation. Et, encore une fois, j'ai été scotchée.

Que vous dire sans en dire trop ? Que les personnages sont bien campés et attachants, même la petite vieille un peu revêche. Que l'inspecteur du Sud-Ouest qui suit son instinct est aussi un fan d'impressionnisme, ce qui compte à Giverny. Et que son adjoint et sa femme enceinte, collectionneur de barbecue est à mourir de rire.

J'ai donc passé un agréable moment dans les jardins de Monet ainsi que dans les petites rues de la ville, dont je connais maintenant chaque recoin sans y être jamais allée.

Et puis bien sûr, la pirouette finale qui explique tout, tout simplement géniale !

J'ai bien aimé que le commissaire en retraite aille fouiller dans les archives des journaux, comme le personnage principal de son second roman. Un gimmick de l'auteur ?

Sans oublier le mystérieux tableau des nymphéas noirs....

L'image que je retiendrai :

Celle du travail de Fanette, qui perfectionne chaque jour son tableau pour le concours Robinson.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/04/24/26767975.html

roman

Albin Michel

Conseillé par
30 avril 2013

folie, policier, Suède

J'avais beaucoup aimé le premier roman de l'auteur, L'heure trouble, puis je avais un peu abandonné l'auteur. Ce Froid Mortel me faisait de l'oeil, et c'est avec plaisir que j'ai replongé en eau trouble.

Si le précédent roman m'avait laissé une impression de brouillard, je m'attendais à me retrouver plongée dans le froid, au vue du titre. Mais il n'en fut rien. Pas grave, l'intrigue était prenante (et puis il fait déjà assez froid dehors en ce mois d'avril).

Pas d'enquête à proprement parlé, ou alors le lecteur est l'enquêteur, qui cherche des recoupements, des fils à raccrocher pour éclairer les actes des personnages.

Et bien sûr, nous nous faisons avoir jusqu'au bout, j'adore ! Je ne vous en dirais pas plus...

L'image que je retiendrai :

Celle de la bande-dessinée que crée Jan : le Farouche contre la bande des Quatre, un exutoire.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/04/22/26977309.html